En ce qui concerne ce cas d’empoisonnement a ambohimalaza
EN CE QUI CONCERNE CE CAS D'EMPOISONNEMENT A AMBOHIMALAZA SURVENU LE SAMEDI 14 JUILLET 2025
Survenu le samedi 14 juillet 2025, durant une fête d'anniversaire, un evenement alimentaire a causé le deces d'une vingtaine de personnes.
D'apres certaines sources, il s'agit d'un empoisonnement volontaire https://www.aa.com.tr/fr/afrique/madagascar-intoxication-alimentaire-les-analyses-révèlent-un-empoisonnement-volontaire/3603704
mais personnellement, je préfère m'abstenir de tirer des conclusions hatives etant donne que d'qutres parametres pourraient rentrer en jeu (délestages fréquents qui ont un impact sur la fraicheur des denrees, manque de professionnalisme et manque de prise en charge ans les hopitaux publics, et emem, un manque de volonte politique a vouloir anticiper les problèmes d'alimentation en électricité, mais aussi en materiaux medicaux).
Je ne vais pas rentrer dans les questions politiques mais aujourd'hui, je vais me focaliser essentiellement sur les hôpitaux a Madagascar.
Avant toute chose, je tiens a présenter mes plus sinceres Condoléances aux familles des victimes. J'espere que nous allons un jour connaitre la vérité et surtout connaitre quelles est (ou sont) les causes exacts qui ont conduit a ce scandale et surtout, a cette tragédie humaine qui a coute la vie a plus de 20 personnes! Personnellement, je suis vraiment écœuré et enragé par rapport à tout ce qui se passe.
Dans un temps, on évoque l'hygiene du traiteur, un hygiène qui serait responsable de l'intoxication. Apres, on avance le fait qu'il y AURAIT EU un acte volontaire dans un but de nuire, nuire aux autres. Si c'est le cas, qui aurait eu l'idee et les arrestations deja faites (on est le 21 juin aujourd'hui), est-ce que ces personnes sont vraiment les responsables...ou pas? ou alors, il y en a d'autres? ou...essaie-t-on de couvrir la vrai raison????
Dans tous les cas... moi ce qui m'a vraiment enragé, c'est que certains veulent se debarsser d'une certaine prise de responsabilite. Deja d'un, que l'on veuille ou pas, les délestages persistants et fréquents a Madaagscar ont obligatoirement un IMPACT sur la fraicheur des aliments conserves. Ca peut facher MAIS que vous le vouliez ou pas, ça cause des problèmes qui peuvent nuire a l'etat de sante des gens a Madagascar. Regardez juste cette intoxication alimentaire qui s'est produite le meme jour quasiment a Tamatave et majunga!!!
deuxio, on a la responsabilite du traiteur et eventuellement de la personne (ou des personnes) qui ont commis cet acte satanique! https://www.youtube.com/watch?v=7sIMALxT0So
Tertio, les hopitaux a Madagascar! Je vais essayer de creuser plus sur ce domaine car c'est celui qui m'interesse le plus...les Hopitaux, mais quel FIASCO!!!
Je sais que certains emdecins font bien leur boulot mais alors il y en a d'autres qui sont la a NE RIEN FOUTRE! Oui je m'adresse a vous, bande de faineants! Si vous en AVEZ MARRE D"etre DOCTEURS, TIREZ VOS FESSES DE LA et allez bossuer dans une quincaillerie!
Ce temoignage poignant d'une mere qui a perdu son fils raconte le calvaire qu'elle a eue a la HJRA A Tananarive. Selon elle, son fils aurait ete pris en soin par 3 stagiaires dont la competence quivaut a celle d'une grenouille! le temoignage commence a la minute 11:00 de ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=b4oxzkBKw5s
Trouvez-vous normal qu l'alimentation electrique soit coupee pendant 10 minutes...dans un HOPITAL PUBLIC????
Trouvez-vous normal que des stagiaires prennent charge le malade alors que les medecins plus experimentes arpentent les couloirs comme des coqs du village?
trouvez-vous normal que les 3 petasses de stagiaires prenenent a la legere ce qui se passe apres, alors que tout semple partir hors de controle.
Si c'etait moi, je les aurais deja remis une remarque bien dure (une fois l'inévitable arrivé) et honnêtement, j'aurais porté plainte pour négligence et non assistance! Je leur aurais meme dit une chose du genre "A voir des petasses comme vous, vous faites votre boulot a jouer avec les zozotes des karana qu'en tant qu'infirmieres". Oui, elles meritent qu'on leur crache cela!
Je suis conscient du fait que le deuil va durer et vous conseille de prendre le temps qu'il faudra, mais a terme, je vous conseillerais de porter plainte une fois que la douleur ne sera plus trop présente.
Je continuerai a alimenter ce blog parce que franchement, ce genre de chose, faut le denoncer et ce n';est aps en se taisant qu'on va arranger les choses a madagascar!
je vais rajouter aussi des temoignages, des videos, des photos et aussi si j'en trouve - des scandales realises dans nos hôpitaux a Madagascar car oui, il faut que ca cesse et il FAUT ABSOULUMENT que vos enfants ne soient pas partis pour rien...surtout si on ne saura pas quelle fut la cause exacte de cette tragedie! HORS DE QUESTION de se dire "mieux vaut se taire" car non, on ne peut se taire face a des actes de gabegies, face au manque de professionalisme et surtout face au Jemenfoutisme qui regne dans le secteur de la sante a Madagascar!
A partir d'aujourd'hui, en cas d'abus, documentez ce qui se passe, dénoncez sur FB, prenez des photos, donnez leur noms ou prénoms car ce qui arrive est INACCEPTABLE!
Dernierement, Je suits tombe sur ce reportage d’une chaine franchise: https://youtu.be/2vTHo4txrVU?si=sAaVb5EGQkiBtFe_
Je vais me promener souvent sur les réseaux et vais publier certains témoignages ici si je juge que cela depasse l'entendement! Le reste, je vais les garder et peut-etre les envoyer dans des agences de presse ici en France ou a La Reunion (car je sais que si j'envoie a Mada, cela risque de ne jamais apparaitre)!
Merci de lire et surtout ....TEMOIGNEZ, DENONCEZ!
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Voici d'ailleurs un article interessant (tribune madagascar, 22 juin 2025):
Les limites du ady gasy

L’événement tragique des empoisonnements d’Ambohimangakely est l’occasion de réfléchir sur certaines défaillances systémiques à Madagascar. Les sujets traités ci-après sont une réflexion globale, et ne prétendent aucunement déterminer à la place des autorités compétentes les responsabilités de ce drame qui a causé jusqu’à ce jour plus d’une vingtaine de décès. Toutefois, cela n’interdit pas d’engager une réflexion citoyenne sur le contexte général.
La Jirama : une entreprise aux défaillances qui tuent.
C’est un phénomène qui avait déjà été constaté durant la pandémie du Covid-19, et renforcé par les témoignages des familles de certaines victimes d’Ambohimangakely : les délestages ont coûté la vie à des malades hospitalisés qui dépendaient d’appareils d’aide à la respiration.
De plus, on sait que les coupures d’électricité génèrent des toxines botuliques dans certaines catégories d’aliments. En cas de coupure d’électricité, les aliments fragiles d’un point de vue microbiologique sont ceux “à base de viandes, volailles, poissons, fruits de mer, produits laitiers, œufs…” (source). Les aliments mal conservés sont donc susceptibles de causer le botulisme alimentaire dont les symptômes sont “atteinte oculaire (défaut d’accommodation, vision floue), sécheresse de la bouche accompagnée d’un défaut de déglutition voire d’élocution, troubles digestifs et neurologiques (…), paralysie descendante des membres et des muscles respiratoires. C’est cette insuffisance respiratoire qui entraîne le décès”. (Source : Institut Pasteur). La quasi-totalité des témoins interviewés par les diverses chaînes de télévision à l’hôpital Joseph Ravoahangy-Andrianavalona ont affirmé avoir constaté la présence de ces symptômes chez les malades.
Alors, s’agit-il d’empoisonnement ou d’intoxication ? Le Gouvernement a sorti la version officielle : à partir des enquêtes et analyses, les conclusions seraient celles d’un empoisonnement, et plusieurs suspects ont été envoyée en prison. Toutefois, dans le monde entier, y compris à Madagascar, l’histoire et l’expérience montrent que les versions officielles ne sont pas nécessairement la vérité, car quand un gouvernement s’exprime, il peut y avoir d’autres paramètres, comme par exemple la raison d’État ou même la non-maîtrise du sujet. On observe donc sur les réseaux sociaux que cette version officielle est loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique. Beaucoup se demandent en particulier si les autorités ne font pas feu de tout bois pour empêcher que les suspicions ne s’appesantissent sur la Jirama, ce qui placerait les autorités face à la preuve de leur incompétence.
Faute d’éléments objectifs, on ne va pas se hasarder à soutenir la thèse officielle ou celle de ses contradicteurs. On espère juste que les enquêtes et analyses sont faites sérieusement et professionnellement, et non de façon bâclée pour pouvoir juste jeter en pâture des coupables afin de calmer l’opinion publique. Quand on se souvient de la célérité avec laquelle l’enquêteur principal et la Justice avaient désigné les pseudo-commanditaires des bombinettes artisanales durant la Transition 2009-2013, ou encore le récent emprisonnement de l’épouse du désormais fameux Colonel Patrick Rakotomamonjy, on peut se demander jusqu’où l’éthique et le professionnalisme règnent dans le système judiciaire malgache lorsque le procès a une forte dimension politique.
Les normes discutables du “ady gasy”.
Les Malgaches s’enorgueillissent souvent de leur débrouillardise et de leur capacité à bricoler quelque chose de fonctionnel avec les moyens du bord : c’est le fameux ady gasy. Dans la plupart des domaines, cela peut marcher, et cette ingéniosité dans le bricolage est même admirable.
Toutefois, le ady gasy est dangereux dans des secteurs où la défaillance dans le respect des normes peut avoir des impacts sévères, et le secteur alimentaire est l’un de ces domaines. On a vu dans les journaux télévisés que le ministère du Commerce et de la consommation (MCC) a fait une descente dans certaines grandes surfaces et constaté la présence de produits périmés sur les rayons. Au-delà de l’agitation propagandiste du MCC dans le contexte de crise actuel pour tenter de faire croire qu’il assume consciencieusement son devoir, on se demande avec curiosité combien de grandes surfaces ou d’épiceries à Madagascar écoulent en toute inconscience et en toute impunité des conserves ou des produits devenus impropres à la consommation. Combien d’importateurs véreux font rentrer dans le pays des containers de produits frelatés (farine, huile etc.) ou dont la date de péremption est proche ? Qui ferme les yeux sur de telles pratiques et autorise l’entrée de ces produits sur le territoire, par incompétence ou contre des espèces sonnantes et trébuchantes ?
Toutefois, il n’y a pas que les fonctionnaires qui sont à mettre en cause, mais également la mentalité de certains opérateurs qui transgressent sciemment les règles au nom du bénéfice. Les questions de laxisme dans l’application des normes ne se constatent pas uniquement dans les produits vendus dans les grandes surfaces et les épiceries. De quelle formation formelle les traiteurs, les gargotiers et les vendeurs de street food ont-ils bénéficié en termes d’hygiène alimentaire ? Qui contrôle régulièrement que les mesures adéquates sont prises ? Qui éduque ces prestataires sur le danger des mouches, des ustensiles mal lavés, des plans de travail non désinfectés, des huiles de friture réutilisées à l’infini, ou encore des effets mortels de la leptospirose causée par l’urine de rat etc. ?
Un des problèmes à Madagascar est le refus des autorités de sévir en matière de règles et de normes, en particulier contre les madinika qui tentent de survivre dans le secteur informel des activités génératrices de revenu. Toutefois, la tolérance sous le prétexte populiste qu’ “il vaut mieux les laisser faire plutôt que de les voir se mettre à voler” a des limites, en particulier quand le non-respect des normes peut être dangereux. Les images de la cuisine du traiteur qui a fourni plusieurs des produits consommés pendant la fête d’anniversaire (photo ci-jointe, source page Facebook MCC), ne peut pas laisser indifférent : comment peut-on oser préparer des repas pour autrui dans un tel environnement de saleté ?
Un contexte de gouvernance malsain.
Tout ce qui précède se déroule dans un contexte de gouvernance où le werawera, qui représente l’ADN du régime actuel, est rattrapé par la réalité. Une fois encore, le tragique événement d’Ambohimangakely met en lumière l’incompétence, le manque de moyens, mais également l’absence de vision et de sens de responsabilité de la part des autorités.
On voit par exemple que l’argent investi dans tous ces projets stupides depuis des années aurait été bien plus utile au bien-être de la population. Ce ne sont pas les défis qui manquent, pour ne citer que l’installation de groupes électrogènes dans les hôpitaux. Malheureusement, le quotient intellectuel limité de nos dirigeants les pousse dans des projets irréfléchis et dispendieux par rapport à ce que devaient être les priorités tels que le stade Barea, le Colisée au Rova d’Antananarivo, le téléphérique ou encore la nouvelle lubie des jets d’eau au lac Ivato. Un tel gaspillage de l’argent public sans autre objectif que de flatter l’ego de ceux qui se nourrissent d’awards bidon n’est-il pas un crime contre la nation, même s’il y aura toujours des ébaubis pour applaudir et faire la fête pendant que la majorité de la population meurt à petit feu ?
Les impacts désastreux de la gouvernance de Rajoelina sur Madagascar sont attestés par tous les indicateurs internationaux qui sont en chute libre depuis qu’il est au pouvoir. Mais au-delà de ces indicateurs sur la démocratie, l’économie, l’État de Droit, la gouvernance et les dimensions du développement humain, il y a un autre aspect crucial mais que les indicateurs mesurent mal : la déliquescence des valeurs civiques et citoyennes depuis 2009. Le niveau d’éducation qui périclite ne peut expliquer à lui tout seul la débilité de certains commentaires lus actuellement sur Facebook. Mais bien entendu, il fallait s’attendre à ce que les Facebookers malgaches s’improvisent toxicologues et criminologues, après avoir démontré leur capacité à être experts en football à chaque match important ; experts en géopolitique à chaque événement international majeur ; épidémiologistes pendant les pandémies ; sans oublier spécialistes du transport aérien après chaque crash d’avion.
lien: https://www.madagascar-tribune.com/Les-limites-du-ady-gasy.html